En matière de pouvoir d’achat, je propose des mesures raisonnables pour lutter contre une société inflationniste. Il est tout d’abord nécessaire de préserver notre système de protection sociale. C’est pourquoi, il n’est pas question de baisser de façon drastique les cotisations sociales. Nous devons assurer des revenus pour les retraites, pour les personnes en situation de handicap, pour les soins de santé et tous ceux qui peuvent vivre un accident dans leur parcours professionnel et se retrouver sans emploi.

Comment finance-t-on la protection sociale en France ? Par les cotisations sociales des actifs, notamment les employeurs et les salariés. Il y a aussi dans une moindre mesure des contributions de l’ Etat et des collectivités locales.       

La CSG appliquée à tous les revenus culmine aujourd’hui à 10 % alors qu’elle n’était que de 1% à sa création en 1993.  

Propositions

>  Baisser de moitié la CSG sur les bas salaires (en dessous de 1800 e) et redistribuer la taxe sur les salaires payés par les employeurs au profit des salaire en dessous de 1800 e. 

 > Diviser par deux la TVA des produits fabriqués en Europe (pour doper le commerce et la production en France et en Europe)

> Aider les plus défavorisés sur les produits de premières nécessités par des chèques alimentation ou des chèques paysans pour les fruits et légumes par exemple.  

> Défiscaliser les pensions alimentaires des femmes séparées.

> Baisser la TVA à 5% sur les taxes sur les carburants / Réduire par la loi de finance la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) en proportion au niveau de l’inflation chaque année. Inciter à l’utilisation des transports doux et en communs, au covoiturage.

> Indexer les salaires sur l’inflation: – Pour les salariés du public, dégeler le point d’indice.   – Pour les salariés du privé : entreprendre des négociations de branche annuelle pour ajuster les grilles de rémunération au niveau de l’inflation / Développer l’intéressement dès lors que le chiffre d’affaire de l’entreprise a couvert les charges et les investissements.

> Indexer les pensions de retraites sur l’inflation.

> Revaloriser tous les minimas sociaux : RSA assujetti à une vraie formation ou à un plan d’insertion professionnelle (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui) / Déconjugaliser l’allocation adulte handicapé (AAH non assujettie au revenu du conjoint) / Indexer l’allocation de solidarité des personnes âgées (ASPA) sur l’inflation / Porter le minimum retraite à 1100 euros

Recettes : 

> Lutte contre l’évasion fiscale (80 milliards d’euros)

> Révision des barèmes de l’impôt sur le revenu pour augmenter la contribution des plus fortunés (+2% sur la 4e tranche, pour ceux qui gagnent + de 160 000 euros / an)

> Réduction du train de vie de l’Etat (Elysée, Parlement, Conseil constitutionnel, Conseil d’Etat …) 

> Augmenter le PIB français, créer de la valeur ajoutée par :

• une vraie réindustrialisation (1 projet sur 5 est retenu aujourd’hui dans le plan de relance). Une relocalisation de l’économie donc et le développement de l’économie circulaire  
• la recherche et le développement de l’innovation utile
• une meilleure exploitation des ressources naturelles (agricoles, énergies renouvelables …
• un plus grand investissement dans la formation pour une meilleure qualification des travailleurs, ce qui est vecteur de valeur ajoutée dans le travail, la production
• un plus grand investissement dans la recherche et le développement en faveur de l’innovation utile
• une politique d’exportation plus ambitieuse (balance des paiements déficitaire de 60 milliards) contrairement à nos voisins européens comme l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne dont la balance est excédentaire 
• des projets de coopération européenne dans l’énergie, les transports, l’industrie militaire …

Afin d’inverser la courbe de la pauvreté qui ne cesse de croitre depuis 15 ans, pour répondre point par point aux difficultés des français, je propose la création d’un grand ministère de la solidarité pour l’amélioration du quotidien