Le progrès est-il de sauver le climat et la biodiversité ou pouvoir regarder sur une plage une vidéo de chat en 4K sur Instagram ?
La croissance des connaissances scientifiques et technologiques a permis l’émergence d’innovations incroyables dans tous les domaines, et en conséquence a amélioré le confort matériel d’une partie de l’humanité. Mais force est de constater que depuis quelques années, nombre d’innovations n’apportent rien de véritablement utile à cette même humanité. Pourtant, les vendeurs de techno-fascination continue de présenter tapis de bain connecté, lanceur de friandises interactif pour chiens, brosse à cheveux connectée, textiles « intelligents » (la liste est infinie), voitures autonomes comme autant d’innovations « indispensables ».
Convenons aujourd’hui que les effets collatéraux négatifs (consommation d’énergie), déchets électroniques, extraction des métaux, émissions de CO2, pollution de l’air, de l’eau, déforestation …), de cette course au futile interpellent. Plus les défis semblent sérieux plus le délire continue.
Les conditions de vie sur Terre ne seront bientôt plus optimales ? Pas grave, les générations futures se débrouilleront . Certains pensent viabiliser la planète Mars pour aller y séjourner.
L’urgence n’est-elle pas de préserver notre planète vivante ? Peut-on soutenir l’incompréhensible avec de l’argent public et privé et en même temps prétendre engager une transition écologique ? La responsabilité du pouvoir politique et économique est de favoriser un système de production raisonné et essentiel.
La croissance infinie des connaissances permettra peut-être de faire neiger dans le désert. Toutefois, ne nous moquons pas trop vite des Amish qui savent que les arbres ne grimpent pas au ciel.
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